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Des villes au services de l’humain et de l’environnement : Imaginer et construire la ville résiliente

La crise sanitaire a testé la résilience des villes face aux chocs en tout genre. A l’aune des grandes transformations de nos sociétés que sont le dérèglement climatique, la mondialisation et le mécontentement qu’elle suscite, les pressions démographiques et la révolution numérique, une ville doit être avant tout « choisie » et non « subie ». Une ville résiliente est connectée à ses alentours, immédiats ou plus éloignés, où l’on s’installe parce qu’on y a une meilleure qualité de vie et pas uniquement parce qu’on doit y travailler.

Les villes sont les principaux moteurs de la croissance et de la productivité, mais elles ont aussi leur lot de problèmes. Sur le plan social, plus une ville est grande, plus elle est source d’inégalités et de ségrégation spatiale. Sur le plan environnemental, les villes émettent 80 % des gaz à effet de serre, consomment les deux tiers de l’énergie et produisent 50 % des déchets. 
La ville de demain doit donc garantir le bien-être à tous ses habitants – indépendamment de leur sexe, âge, origine ethnique ou état de santé – et faire de la lutte contre les inégalités une priorité absolue pour contenir les fractures sociale et territoriale.

La demande croissante d’accessibilité immédiate aux services primordiaux se retrouve dans « la ville du quart d’heure », qui défend l’idée que l’on puisse trouver à quelques kilomètres de chez soi, tout ce qui est essentiel à la vie : faire des courses, travailler, s’amuser, se soigner, se cultiver, faire du sport. Mais l’essor des pistes cyclables n’est pas une solution pour tous les territoires. 
Enfin, le chrono-urbanisme peut aider à repenser le rapport au temps dans la ville en permettant de rééchelonner les activités en dehors des pics traditionnels pour cesser de faire tous la même chose, au même endroit, au même moment.

Repenser la ville de demain, c’est ainsi répondre à des questions très concrètes : que vont devenir les grandes métropoles denses à l’ère du télétravail ? Comment répondre aux besoins croissants des citadins en quête de nature et de calme ? Que faire de tous les bureaux où les employés n’iront plus travailler tous les jours ? Comment changer les habitudes de consommation et de vie pour minimiser l’impact environnemental ? Comment réduire la pression sur le foncier, les transports et les ressources naturelles tout en favorisant l’activité en dehors des grandes métropoles ? Quel rôle pour les villes moyennes ? 

En présence de :
- Patrice BESSAC, Président d’Est Ensemble, Maire de Montreuil
- Olivier CORZANI, Maire de Fleury-Mérogis, Vice-président, à la valorisation des déchets, de la communauté d'agglomération Cœur Essonne
- Jean-Luc GLEIZE, Président du Département de la Gironde
- Patrick OLLIER, Ancien Ministre, Maire de Rueil-Malmaison, Président de la Métropole du Grand Paris