Par ses dynamiques économiques propres, l’Essonne n’est plus depuis de nombreuses années déjà un territoire de relégation du cœur de l’agglomération parisienne. La croissance démographique du territoire s’est historiquement appuyée sur une activité industrielle à haute valeur ajoutée, notamment dans le cœur de l’agglomération Grand Paris Sud et plus récemment sur les activités issues de la concentration d’universités et de grandes écoles autour de l’historique faculté d’Orsay sur le territoire de l’agglomération de Saclay. Les élus locaux du département ont également toujours su, dans leur diversité politique, construire ensemble des solutions aux problèmes politiques de leur territoire, comme l’attestent les formations historiques du SIREDOM et de la SEMARDEL ou aujourd’hui encore les réflexions autour d’un grand syndicat de l’eau du Sud parisien.
La problématique du développement de l’Essonne est pourtant à nouveau pleinement reposée aujourd’hui. Entre les grands bassins d’emploi de Saclay ou Grand Paris Sud, Cœur d’Essonne cherche sa propre voie de développement mêlant agriculture bio et locale avec des activités de maraîchage et d’arboriculture destinées à nourrir la région francilienne, plateformes logistiques riches en emploi et enfin construction d’un pôle tertiaire spécialisé dans l’organisation d’évènements “outdoor” et grand public, culturels et sportifs comme dans la mise à disposition de plateaux de tournage de cinéma. A proximité d’Orly, six communes du département ont préféré se tourner vers la Métropole du Grand Paris et ainsi réinterroger les choix de l’Etat de couper à nouveau, par la création de cette métropole distincte de la région, la petite de la grande couronne. La réactivation de cette coupure administrative est également attestée par des choix d’investissement, en matière de transport, délaissant la nécessaire rénovation des lignes C et D du RER, oubliant Morangis dans le prolongement de la ligne 14 du métro ou remisant les investissements de la future ligne 18.
Aussi, quelle voie tracer, pour les élus de l’Essonne, pour persévérer dans le développement de leur territoire ? Quelles coopérations régionales construire pour dépasser les coupures institutionnelles décidées par l’Etat, ne pas subir les choix métropolitains et ainsi assurer un développement territorial utile aux populations ? Faut-il continuer à miser sur la spécialisation de territoires, avec par exemple le pôle de recherche de Saclay, ou chercher à proposer une gamme plus complète d’activités, avec par exemple le projet de la base 217 ? Enfin, quelles politiques de transport privilégier pour favoriser une mobilité écologique et peu coûteuse aux habitants du territoire ?
En présence de :
- Eric BRAIVE, Président de Cœur d’Essonne Agglomération
- Michel BISSON*, Président de Grand Paris Sud, Maire de Lieusaint
- Nicolas MEARY, Vice-président du Conseil départemental de l'Essonne en charge de la biodiversité et de la transition écologique
- Patrick RAKOTOSON, Président et vice-président commerce de la CCI Essonne
- Philippe RIO, Maire de Grigny, Vice-président en charge du développement durable, du cycle de l'eau, de la biodiversité et de la production d'énergie de Grand Paris Sud.
*Sous réserve.
La problématique du développement de l’Essonne est pourtant à nouveau pleinement reposée aujourd’hui. Entre les grands bassins d’emploi de Saclay ou Grand Paris Sud, Cœur d’Essonne cherche sa propre voie de développement mêlant agriculture bio et locale avec des activités de maraîchage et d’arboriculture destinées à nourrir la région francilienne, plateformes logistiques riches en emploi et enfin construction d’un pôle tertiaire spécialisé dans l’organisation d’évènements “outdoor” et grand public, culturels et sportifs comme dans la mise à disposition de plateaux de tournage de cinéma. A proximité d’Orly, six communes du département ont préféré se tourner vers la Métropole du Grand Paris et ainsi réinterroger les choix de l’Etat de couper à nouveau, par la création de cette métropole distincte de la région, la petite de la grande couronne. La réactivation de cette coupure administrative est également attestée par des choix d’investissement, en matière de transport, délaissant la nécessaire rénovation des lignes C et D du RER, oubliant Morangis dans le prolongement de la ligne 14 du métro ou remisant les investissements de la future ligne 18.
Aussi, quelle voie tracer, pour les élus de l’Essonne, pour persévérer dans le développement de leur territoire ? Quelles coopérations régionales construire pour dépasser les coupures institutionnelles décidées par l’Etat, ne pas subir les choix métropolitains et ainsi assurer un développement territorial utile aux populations ? Faut-il continuer à miser sur la spécialisation de territoires, avec par exemple le pôle de recherche de Saclay, ou chercher à proposer une gamme plus complète d’activités, avec par exemple le projet de la base 217 ? Enfin, quelles politiques de transport privilégier pour favoriser une mobilité écologique et peu coûteuse aux habitants du territoire ?
En présence de :
- Eric BRAIVE, Président de Cœur d’Essonne Agglomération
- Michel BISSON*, Président de Grand Paris Sud, Maire de Lieusaint
- Nicolas MEARY, Vice-président du Conseil départemental de l'Essonne en charge de la biodiversité et de la transition écologique
- Patrick RAKOTOSON, Président et vice-président commerce de la CCI Essonne
- Philippe RIO, Maire de Grigny, Vice-président en charge du développement durable, du cycle de l'eau, de la biodiversité et de la production d'énergie de Grand Paris Sud.
*Sous réserve.